Trois mois après, les bénéficiaires de la formation sur les cultures pérennes, maraîchères, vivrière et l’élevage, après avoir lié la théorie à la pratique, viennent de réussir leur pari. Les premiers constants sont satisfaisants. Le Gouverneur de province NZANZA Bombiti Jean Robert s’en est rendu compte lors d’une ronde qu’il a effectué dans la ville de Buta, le samedi 28 janvier 2023. En tout, cinq jardins potagers ont été visités. Le Gouverneur et sa délégation ont pu se rendre comte des efforts fournis par les personnes formées. Trois mois après avoir bénéficié des techniques agricoles, les formés ont récolté des pastèques, des aubergines et des choux.
Un responsable d’un jardin potager visité ne cache pas sa joie et sa reconnaissance.
« Ce petit jardin, que vous voyez, est le fruit de la formation que nous avons reçu grâce au gouverneur NZANZA Bombiti Jean Robert. Après trois mois, nous venons de récolter tout ce que vous voyez : pastèques, choux, aubergines. Nous avons aussi créé une petite porcherie et un poulailler. Les produits de ce petit jardin, une fois vendus, m’aideront à payer les frais scolaires de mes enfants, et à subvenir au petit problème de ma famille. Nous demandons aux autres d’emboiter les pas pour chasser la famine loin de nous ».

Par cette visite, l’Autorité provinciale, le professeur NZANZA Bombiti Jean-Robert, a bien voulu s’imprégner des réalités du terrain et encourager ses administrés à s’adonner aux travaux champêtres et à l’agriculture pour chasser la faim loin des familles du Bas – Uélé. Au terme de sa ronde dans les cinq premiers jardins potagers, le chef de l’exécutif provincial, qui se réjouit du rendement, promet d’apporter son appui aux autres.
Lors de sa rencontre l’année dernière avec le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celui-ci avait exhorté le Gouverneur NZANZA Bombiti Jean Robert à se lancer dans les travaux du sol afin de redonnes au Bas – Uélé sa place de grenier agricole dans le pays. Cette vision, le gouverneur de la province du Bas – Uélé en fait son cheval de bataille pour lutter contre l’insécurité alimentaire dans son entité. C’est ainsi que le gouvernement provincial sous son leadership avait organisé dernièrement une formation suivi d’un stage sur les cultures pérenne, maraîchère, vivrière et l’élevage. Trois mois après, des participants à ces assises, plus de 500 personnes se sont mis à faire le potage derrière leurs maisons d’habitation pour expérimentation. Les résultats augurent un lendemain meilleur.

La Redaction/Emilie BADIDI