Les rues de la ville de Buta ont connues une ambiance inhabituelle ce 22 mars 2023. les enseignants du primaire, secondaire et techniques de la capitale de la province du Bas-Uélé ont sèché les salles de classe pour pour se livrer à un exercice de protestation sur les artères de la ville de Buta. Par cet acte,ils expriment leurs ras-le-bol face à ce qu’ils dénoncent comme irrégularités constatées pendant la paie des salaires à l’agence de transfert des fonds Solidaire.
L’objectif de cette marche est d’alerter les autorités du pays sur le traitement peu honorant qu’on réserve aux professionnels de la craie de la ville de Buta. Ils ont couchés leurs revendications dans un mémorandum remis au gouverneur de la province du Bas-Uélé, Nzanza Bombiti Jean Robert, et réceptionné par le ministre provincial du plan, Paulin Pusu Koyamba, assurant l’intérim du gouverneur.
Le syndicat des enseignants des écoles secondaires et techniques déplore le manque permanent de liquidité, l’absence de l’éducation fiscale des agents payeurs et de la maltraitance des enseignants par les agents payeurs qui se livrent jusqu’aux injures à l’endroit des enseignants.
Ils ajoutent également l’élasticité de la durée de la paie qui va de 10 jusqu’à 20 jours. Avec tous ces désagréments, les élèves sont abandonnés durant tous ces jours, alors que ouvrables dans le calendrier scolaire. Les enseignants notent que les agents de solidaire transfert ne témoignent aucune mesure exceptionnelle moins encore de la considération pour les enseignants dont l’âge est très avancé et qui attendent leur retraite.
Dans ce chapelet des dénonciations, le syndicat des enseignants du Bas-Uélé des écoles secondaires et techniques du réseau officiel parle aussi d’une retenue forfaitaire de 3000 à 15.000 francs congolais sur le salaire de chacun d’eux.
Ces derniers sollicitent du Professeur Nzanza, en sa qualité de l’autorité provinciale, la délocalisation sans délai et la domiciliation de leurs salaires dans une autre institution bancaire oeuvrant à Buta.
Ces enseignants promettent de descendre de nouveau dans les rues au cas où ils ne trouvent pas une solution à leur revendication. Ils se disent même prêts à déclencher une grève sèche jusqu’à gain de cause.
Au nom du gouverneur de province en mission, le ministre provincial de plan Paulin Pusu Koyamba, gouverneur ad intérim, rassure les enseignants que leurs mémorandum est tombé entre des mains responsables et leur promet une suite favorable dans un délai raisonnable.
Nzema Adja.