Il l’a dit au cours  d’une interview accordée à notre rédaction il y a deux semaines à Buta, chef lieu de la province du Bas Uélé.

Coordonnateur national de l’ONG « EPO-Uélé » une organisation de protection de l’environnement, principalement de l’OKAPI de Uelé, et Député provincial de Bas-Uélé, élu de la circonscription électorale d’AKETI, cet élu provincial vois autrement les facteurs de développement de la province de Bas-Uélé.

À l’en croire, le Bas-Uélé, qui est la première province de la RDC du point de vue superficie et qui fait partie des provinces de la république potentiellement riches, figure malheureusement sur le bas de l’échelle de 26 provinces que compte la RDC.

Il pense par ailleurs que la politique n’est pas la seule chose qui peut favoriser le développement de Bas-Uélé. Il évoque par exemple le tourisme dans certaines mesures.

«…Le développement du Bas-Uélé, ne se résume pas seulement à la politique… Nous avons également l’OKAPI de Uélé, en dehors de celui de la réserve de Rubi-Telé, il y a en à Mbange, Likati, Dulia et ailleurs… Si la faune et la flore viennent en appui à la volonté politique, nous pouvons avoir une province réellement prospère… »

À lui d’ajouter que sous la province orientale, dans son programme d’action, le gouverneur Jean BAMANISA, avait démontré que seul le territoire d’AKETI avec ses potentialités pouvait construire la grande orientale toute entière.

Quant aux blocages actuels du développement de Bas-Uélé, Oumar VULAKULU ANISSA, évoque cinq facteurs ci-dessous : Manque de formation technique de la population locale, manque des routes de dessertes agricoles, manque des moyens de transformation des produits, produits localement, et manque de responsabilisation technique de la population autochtone.

Sur l’an un du gouvernement provincial, l’honorable Oumar VULAKULU, s’est réservé de tout commentaire, mais encourage quand-même ce dernier à travailler et à prendre ses responsabilités au sérieux et l’appelle à prendre conscience sur la mission pour laquelle il a été investit, en se basant sur son programme d’action.

«…C’est la politique à laisser aux législatures prochaines que nous allons étayer aujourd’hui, qui va déterminer l’avenir de Bas-Uélé… »

La sécurité n’étant pas du reste, l’élu d’AKETI lance un appelle à toutes les filles et fils de Bas-Uélé, de se tenir main dans la main, pour mettre fin aux atrocités causées par des groupes armés et éleveurs étrangers, notamment les Mbororo, LRA, Anti-Balaka et Seleka.

Trésor BOTAMBA

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