Sous la conduite de sa majesté Félicien Mange, chef de la chefferie Mange et Vice-Président de l’association,  l’autorité coutumière du Bas – Uélé composée notamment des chefs des chefferies et secteurs, a longuement échangé le mardi 19 juillet 2022 avec le troisième Gouverneur de son entité, le professeur Jean-Robert Nzanza Bombiti. Selon sa majesté Marcel Zuma, porte parole de l’association, c’était d’abord, en tant que garant de la coutume, pour lui présenter les sincères félicitations et civilités ainsi qu’implorer les manes des ancêtres sur lui durant son mandat afin que les ancêtres lui accordent bénédictions pour que toutes les actions qu’il va mener soient couronnées de succès. 

Parmi les problèmes qu’ils ont soumis au chef de l’Exécutif Provincial, explique Sa majesté Marcel Zuma, il y a notamment celui lié à la restauration de l’autorité coutumière longtemps foulée au pied dans la province du Bas – Uélé. Les chefs coutumiers lui ont également demandé de les appuyer concernant la mise en œuvre de l’impôt personnel minimum ( IPM) jamais activé par les entités territoriales décentralisées depuis que le Bas – Uélé est devenu province. Et pourtant, à l’époque de la Grande Orientale, ce fut un impôt mis en œuvre. 

C’était aussi l’occasion pour ces têtes couronnées de lui proposer quelques pistes de solution concernant la gestion de la problématique des éleveurs nomades et étrangers Mbororo ainsi que la gestion de la traversée des biefs par pirogue à travers la province du Bas-uele. 

En réaction, le professeur Jean-Robert Nzanza Bombiti a été très réceptif aux préoccupations des chefs coutumiers et a promis d’arrêter un chronogramme d’activités à mener ensemble y compris les ministres sectoriels en charge des questions soumises afin de les résoudre. 

Au terme des échanges, c’est la satisfaction totale, explique Sa majesté Marcel Zuma porte parole des chefs coutumiers :

« C’est un Gouverneur que nous adoptons. Parce que vous le savez, c’est un digne fils du Bas-uele qui vient d’être élu et de par sa vision. Parce qu’il a axé son argumentaire sur l’ouverture des routes de desserte agricole à travers la province du Bas-uele, l’agriculture comme priorité des priorités sans oublier les autres secteurs de la vie. Nous encourageons sa vision et lui avons témoigné notre engagement à le soutenir  pour la réussite. »

A noter que la province du Bas – Uélé compte 42 chefferies et 8 secteurs. Ceci fait du Bas – Uélé une des provinces dominées par l’autorité coutumière. 

FROK

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