A son entrée en fonction en juillet 2022, le professeur NZANZA Bombiti Jean-Robert a trouvé un secteur agricole du Bas-Uélé presque dans une situation désastreuse.
Convaincu que l’agriculture constitue la première source des revenus pour la grande majorité des familles de sa province, ce chercheur et expert, devenu gouverneur de province, a institué le samedi comme une journée de champ. L’objectif est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire en encadrant les habitants de la ville de Buta, chef-lieu de la province du Bas-Uélé aux techniques de haute productivité vivrière.

Parmi les adhérents à cette politique, on y trouve la majorité des fonctionnaires de l’État. Ils sont au total 500 cultivateurs qui sont soutenus, et deviennent très actifs dans le secteur, grâce au renforcement de leurs capacités en connaissances, compétences et techniques agricoles de la filière vivrière à Buta et ses hinterland. Le gouverneur NZANZA a apporté également des appuis d’approvisionnement en matériels agricoles notamment des semences améliorées qui ont un rendement au delà des habitudes locales.
Aujourd’hui, ces initiatives qui cadrent avec la politique nationale de développement agricole adoptée en juillet 2022, et qui matérialise également la vision du président de la république, Félix Antoine TSHISEKEDI, celle de la revanche du sol sur le sous-sol.

Outre la rentabilité en production agricole péri-urbaine qui se développe dans la ville de Buta, ceux qui la pratiquent gagnent également en rentabilité. Ce programme de la relance agricole dans les milieux urbains du Bas-Uélé permet aussi aux agents prestataires de développer leurs compétentes agricoles.
C’est ce modèle de l’économie agricole que le Gouverneur NZANZA Bombiti entend pousser des initiatives villageoises qui pourront contribuer à la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans le Bas-Uélé.

Baisse sensible des prix des produits agricoles de première nécessité

Cette politique agricole a aujourd’hui des implications qui permettent aux cultivateurs non seulement d’accéder à une alimentation équilibrée en qualité et en quantité, mais aussi de réduire sensiblement les coûts des aliments dans les ménages des Butabais.


Une étude comparative simpliste de cette année 2023 à celle de 2022 montre qu’un gobelet du riz qui se vendait à 1800 FC s’achète aujourd’hui à moitié prix. La mesurette de verre d’arachide s’achète à 1400 contre 2000 fc. La farine de manioc se négocie à 250 fc, au lieu du double. De même pour la bouteille d’huile de palme qui s’achète à 1000 fc. Sans oublier d’autres produits qui ont baissé de moitié. Exemple de la botte de feuille de manioc à 1500 fc. Celle des légumes se négocie jusqu’à 500 fc alors que la même période de l’année dernière cela s’achetait jusqu’à 1500 fc sur les marchés municipaux de la ville de Buta. Même la production de manioc connaît un rendement très encourageant. Pour preuve, le morceau de chikwangue désormais se vend à 200 fc seulement au lieu de 500 fc.

L’approche du Gouverneur, ingénieur NZANZA Bombiti Jean-Robert de décréter la journée de samedi pour l’agriculture, apporte à petit feu et à pas de géant des gros progrès constaté dans le quotidien des habitants de la ville de Buta. Il allège la pauvreté de ses populations par l’amélioration des revenus des producteurs agricoles en assurant une augmentation de la production. Ceci aura des effets de boules de neige à travers l’accès aux services sociaux de base progressivement.

Selon les projections faites sur la sécurité alimentaire dans le Bas-Uélé, au terme d’une étude menée entre 2021 et 2022, une dégradation de la situation de sécurité alimentaire était susceptible d’être observée en 2023.


Parmi les réponses idoines du gouvernement provincial du Bas-Uélé pour le succès de son plan agricole, c’est la mise en place de la Direction Générale de la relance et transformation des produits agricoles sous l’impulsion de son DG l’ingénieur Blaise ADIPATENGE. L’espoir est considérable pour espérer une réduction à hauteur de 35 % des prix des denrées alimentaires sur les marchés.

La lutte contre la pauvreté passe nécessairement par la relance du secteur agricole, auquel on reconnaît une capacité de création d’emplois qu’on ne retrouve pas dans les autres secteurs d’activités.

Selon l’ingénieur agronome Victor NANYONZI MABONDA, assistant à l’Institut supérieur d’études agronomiques, vétérinaires et technologiques, ISEAVT Dingila “les stratégies de croissance pro-pauvres tirées par l’agriculture passe par une productivité accrue dans le secteur agricole et un meilleur accès aux marchés ».

Le gouverneur NZANZA Bombiti Jean-Rober est sur cette lancée pour un avenir radieux des petits exploitants agricoles du Bas-Uélé.

La Rédaction

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