Le Fonds de Nations Unies pour l’Enfance, en collaboration avec le Gouvernement Provincial du Bas – Uélé, a organisé une campagne de sensibilisation d’inscription gratuite de tous les enfants à l’âge scolaire, filles et garçons à l’école en première année primaire. Le Directeur Provincial ad intérim de la province éducationnelle du Bas – Uélé, monsieur Bertin solo, a fait savoir que les filles sont doublement marginalisées car le plus souvent, elles sont victimes des violences liées au genre et des grossesses précocees qui mettent en périls leurs scolarisation. C’est pourquoi la rentrée scolaire 2022- 2023 se fixe l’objectif principal de mobiliser les parents en vue d’envoyer tous les enfants à l’école.

Les activités en appui à l’inscription pour l’année 2022-2023 visent à inscrire tous les enfants à l’école en première année primaire. Monsieur Motar HANN, Chef de bureau unicef / kisangani, a souligné

« .. malgré que le gouvernement de la République Démocratique du Congo ait décrété la gratuité de l’enseignement primaire, les défis restent encore énormes en termes d’accès aux établissements scolaires pour les enfants vulnérable,… »

C’est ainsi qu’il à plaidé auprès du gouvernement provincial d’appuyer toutes les écoles de la province en dispositif de lavage des mains et autres intrants nécessaires, en favorisant l’application des mesures barrière au sein des écoles.

Pour le ministre provincial de l’éducation, monsieur freddy NDOMBE, cette année scolaire 2022 – 2023 est déclarée pédagogique en suivant la déclaration universelle des droits de l’homme qui est de rendre l’enfant du Bas – Uélé utile à lui-même et à la société dès l’école primaire.

Le gouverneur de la province du Bas – Uélé, le professeur Jean Robert Nzanza Bombiti, a, dans son mot, avant de lancer officiellement cette campagne, demandé aux parents de prendre leurs responsabilités en main car l’UNICEF ne peut tout faire pour nos enfants qui sont l’avenir de demain, car dit-on qui aime, éduque bien. Il a enfin rémi à titre symbolique les fournitures scolaires à un échantillon d’élèves.

Emilié BADIDI

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