Les sanctions commencent à tomber à l’endroit de certains candidats accusés par la CENI ayant commis des actes contraires à la loi électorale en vigueur en République Démocratique du Congo. C’est une première dans l’histoire de 4 cycles électoraux au pays de Patrice Emery LUMUMBA. Ce qui montre que la CENI doit avoir pris des mesures d’encadrement de la fraude censé à la fois prévenir la fraude et la réprimer comme c’est le cas. Bien que c’est encore au début.
Bien entendu, l’objectif des mesures prises dans la loi électorale était d’empêcher la fraude, la corruption et les autres pratiques déloyales durant le processus électoral en cours. Dans l’imaginaire de beaucoup des jeunes de la province du Bas-Uélé en général et en particulier ceux de la ville de Buta, les natures des fraudes électorales nécessitaient un débat pour que tout le monde puisse avoir un cœur net sur les actes répréhensibles en matière des élections.
Vu qu’empêcher la fraude, la corruption et les pratiques déloyales est un objectif fondamental du système électoral actuel en RDC, l’orateur indique à l’assistance qu’une fraude électorale est une notion plus large que les simples faits connus par tout le monde.

« Nous avons assister également à l’octroi des avantages naturels afin d’inciter à voter ou ne pas voter », répète Jean Baudoin BADIABALE, secrétaire exécutif provincial de la mission d’observation des organisations de la société civile pour la paix dans la province du Bas-Uélé qui parle des manouvres ayant pour nature à altérer le résultat du scrutin.

Il énumère ainsi les quelques faits observés ce que certains candidats ont planifié les fraudes électorales peut-être bien avant les élections : distribuer de l’argent aux électeurs le jour même du scrutin pour que ce dernier puisse vous choisir, la violation du scrutin par les membres de la CENI ou agents de l’ordre proposé à la garde d’un site de vote, des agents de la CENI qui violaient le secret du vote, tenir le meeting le jour même de vote et même l’utilisation du téléphone dans l’urne.

« Nous avons remarqué des électeurs qui partagent l’image de leurs bulletins de vote sur les réseaux sociaux », se désole l’intervenant, pour montrer aux jeunes et aux femmes qu’il y a eu beaucoup de manœuvres qui avaient pour nature d’altérer le résultat des scrutins.

L’imposture se livre plus à la fraude électorale.

Un jeune voulait savoir les personnes qui se sont livrés aux actes qui peuvent être qualifié de fraude électorale. Jean Baudoin BADIABALE, pour avoir animé toute une équipe des observateurs affirme que, même si ces élections ont été organisées d’une manière équitable dans certains endroits, certains candidats et partis politiques ont crier à l’imposture.

« C’est plus les gens qui ne se sont pas bien préparé pour ces élections qui se sont livré aux fraudes électorale », certifie-t-il en promettant dans les jours avenir rendre public le rapport de leurs observations. Il cite l’achat de votes qui était devenu à l’usage courant un peu partout. Au grand risque d’avoir des résultats non conformes aux suffrages exprimés.

Ce débat a permis à l’assistance de cerner les conséquences liées aux fraudes électorale. L’activiste des droits de lhomme, Jean Baudoin BADIABALE atteste que « lorsqu’une élection a eu lieu, il est essentiel de s’assurer que la plus part des électeurs aient confiance dans l’intégrité de ce processus. Donc, ces actes détruisent l’intégrité de la CENI.

« Les fraudes électorales, la corruption et les autres pratiques déloyales jettent le doute sur le sérieux du processus électoral ». Il ajoute que les gens n’auront plus confiance en la constitution de leur pays. Même les autorités des institutions publiques chargées des élections perdront leurs confiances aux yeux des citoyens.

Infractions relatives à une élection.

Il existe de très nombreuses infractions liées aux élections, affirme Me KOLA Francis, coordonnateur provincial de la commission nationale des droits de l’homme, CNDH. Il a animé pour sa part une autre tribune d’expression populaire au rond-point cinquantenaire du quartier MUGWANDI dans la commune DOBEA dans la ville de BUTA.
Une fois saisi, le juge électoral peut sanctionner les fraudes après enquête. C’est l’article 89 de la loi électorale qui prévoit des sanctions pour toute personne qui fausse les résultats de vote ou fausse les données inscrites de vote de façon à favoriser un candidat en particulier, commet une infraction électorale puisque ces gestes portent atteinte à des éléments particuliers du processus. On va infliger en outre des amandes aux auteurs de ces actes.

Pauline TABASI et Bosco LUZEULA/Radio RUBI-Buta.

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