La communauté internationale consacre ce 3 mai 2023 à la célébration de la journée de la liberté de la presse avec comme thème : La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme.
C’est effectivement une journée que le gouvernement provincial que dirige son excellence Monsieur le Gouverneur de la province du Bas-Uélé, le professeur NZANZA Bombiti Jean-Robert est pour :
Dresser la situation de l’exercice de la liberté de la presse dans notre province,
Assurer la défense de l’indépendance de nos medias vis-à-vis des institutions politiques, et judiciaires;
Se souvenir des journalistes censurés, emprisonnés ou assassinés et rendre hommage à vos collègues décédés dans l’exercice de leurs professions;
sensibiliser à l’importance du journalisme indépendant;
garantir la protection de l’accès à l’information et à la liberté d’expression.


En cette journée dédiée à votre profession, chers journalistes et professionnels des medias, une journée qui totalise cette année 2023, 30 ans d’existence, mon ministère voudrait vous rassurer que dans le Bas-Uélé l’avènement d’une presse libre et indépendante est et restera un outil incomparable pour garantir la justice et pour protéger les droits de la personne. C’est une conviction enracinée depuis la prise des fonctions de son excellence NZANZA Bombiti Jean-Robert comme gouverneur de la province du Bas-Uélé.


Le choix du thème de cette édition de la journée mondiale de la liberté de la presse
est de raffermir les options de notre gouvernement celui de garantir le droit de s’exprimer librement en toute sécurité sur

l’ensemble de la province du Bas-Uélé. Parce que la liberté d’expression dans les medias de notre province constitue effectivement un droit fondamental acquis pour tout habitant de notre province.


Au lendemain de la promulgation de la nouvelle loi sur l’exercice de la liberté de la presse dans notre pays; une loi qui est saluée par l’ensemble des professionnels des medias et de leurs organisations syndicales, elle vient juste renforcer la volonté du Président de la république son excellence Félix Antoine Félix TSHISEKEDI Tshilombo qui a doté précédemment déjà une autre loi si pertinente pour l’exercice de la liberté d’expression à travers l’Internet, je cite ici le code numérique.


Avec l’essor des nouveaux médias, nous saluons le développement progressif du journalisme numérique au Bas-Uélé. Un progrès qui souvent, dans une certaine mesure, ne respecte pas les normes et les pratiques professionnelles. Ce qui vient poser avec acquitté la question de votre liberté ajustée à la responsabilité sociale dans ce secteur encore fragile à cause des risques d’excès qui sont bien réels.
Bien qu’à ce jour, les organes de régulation et d’autorégulation ne se sont pas encore installés pour fonctionner convenablement afin de jouer réellement leurs rôles de prévention des risques de violer les lois du pays par la voie de presse, le gouvernement provincial du Bas-Uélé s’est inscrit dans une logique de chercher et saisir les opportunités pour appuyer le renforcement des mécanismes de régulation et d’autorégulation des medias en cette période particulière du numérique et surtout du processus électoral, avec pour finalité améliorer la qualité des contenus des medias de la province du Bas-Uélé.


En évaluant les impacts des évolutions technologiques sur l’information, le gouvernement provincial ne lésinera pas sur de ses moyens pour encourager les initiatives d’inciter les journalistes web dans le Bas-Uélé pour que les journalistes et autres professionnels des medias adhérent aux valeurs et aux règles pour guider leur pratique quotidienne, et aux instructions des organes de régulation et d’autorégulation pour que l’exercice de la liberté de la presse qui constitue la pierre angulaire de l’effectivité des autres droits humains contribuent à la consolidation de l’État de droit dans la province du Bas-Uélé.
Parce que c’est pour protéger la liberté de la presse tout en conservant l’indépendance des medias par rapport aux pouvoirs publics que le législateur congolais autorise les mécanismes de régulation et d’autorégulation dans notre pays qui sont chargés de veiller au respect des règles d’éthique ; de déontologie et de toutes les lois du pays sont institués.
Parce que journalisme numérique s’amène avec des enjeux déontologiques sans précédent, les journalistes se sont accordés l’éthique et la déontologie comme loi interne à votre profession, chaque journaliste est censé assurer le respect de ces règles, en y ajoutant les différentes lois qui régissent votre profession dans le cadre d’une autodiscipli et ou autorégulation.


Le thème national étant la liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo, nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique, je vous invite, chers professionnels des medias et journalistes professionnels du Bas-Uélé, à plus de professionnalisme afin d’accompagner les efforts du développement que déploie le gouvernement provincial.

Professeur Ursule Lelo Di Makungu, Ministre Provincial de communication et médias

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